BDSM: du plaisir en toute sécurité, comment faire?

Il n’y a pas à avoir peur du BDSM. Ce peut être une expérience excitante et exceptionnelle. De quoi élever votre intimité à un niveau supérieur. De toute manière, vous ne pouvez pas réellement savoir que vous aimez ou que vous n’aimez pas cela si vous ne testez pas.  Voici quelques bons à savoir pour prendre du plaisir en toute sécurité avec le BDSM. 

Un contrat BDSM avec votre dominant

Pour les novices notamment, il ne faut pas se lancer à l’aveugle dans une séance de BDSM. Safety first: un contrat bdsm est de rigueur. Il s’agit d’un document qui lie le dominant et le soumis. Comme son nom l’indique, c’est ce qui relate les obligations de chaque partie prenante à la séance.

Un contrat BDSM se doit d’être aussi précis et minutieux que possible. Tous les détails sur les punitions, leur intensité, les mots d’alertes, les obligations du soumis, voire même les interdits au cours et en dehors de la séance doivent y être précisés. 

La rédaction peut être faite ensemble. Toutefois, la majorité du temps, notamment si vous faites appel à un dominant qui a déjà de l’expérience, celui-ci peut vous proposer un contrat déjà prescrit auquel vous devez adhérer ou passer votre chemin. Tout ne dépend que de vous. 

Prenez le temps de bien lire votre contrat avant de signer. Comme dans tout document, la signature vaut consentement et accepter. 

Être à l’écoute de votre corps 

Une expérience de BDSM, notamment pour la première fois, peut être très intense et très extrême. Aussi, vous devez être à l’écoute de votre corps. L’expérience peut être un peu plus soutenue du côté des soumis. Pour ne pas que le dominant n’aille trop loin, c’est à vous de contrôler vos émotions. 

Si vous n’arrivez vraiment plus à supporter les punitions, vous pouvez utiliser votre mot d’alerte. C’est un mot que vous pouvez dire à tout moment pendant la séance quand vous souhaitez mettre fin à l’expérience pour une raison ou une autre. Ce dernier doit être décidé avec le consentement des deux parties. Il devra aussi être mentionné dans votre contrat de BDSM. 

Rompre un contrat BDSM : comment procéder ? 

Certes, un contrat BDSM vous lie. Il expose tous les droits et obligations que vous devez respecter en tant que dominant ou soumis. Quand vous le signez, vous vous engagez envers l’autre. Toutefois, ce n’est pas un contrat de dette qui vous engage à vie ou jusqu’à ce que vous remplissiez certain critère. Si pour des raisons de sécurité, vous avez envie de rompre votre engagement, vous devez simplement en informer l’autre partie. 

Pensez à mettre une clause de confidentialité dans votre contrat BDSM. Ce qui vous assurera la discrétion de l’autre sur les pratiques et les expériences que vous avez tentées ensemble. Ce peut être pendant comme après la relation. Ce qui vous permettra de rompre le contrat en toute quiétude d’esprit. 

Bien évidemment, le contra BDSM est sous seing privé. Il n’a pas réellement de valeur légale, mais plus de valeur morale entre les deux parties. Toutefois, en cas de conflit, ce peut être toujours un moyen de pression.